vendredi 4 juillet
Aucune raison péremptoire pour s’attendre à trouver à la rentrée un horizon plus dégagé qu’aujourd’hui : le plus probable est que les deux processus d’enfer déjà bien enclenchés auront continué leur chemin. Très schématiquement, on les résumera comme suit :
la déflation pour tous ceux qui détiennent des « actifs » quelle qu’en soit la nature (mobilière ou immobilière, matérielle ou immatérielle). Ce mouvement fera sentir ses pleins effets sur les établissements financiers et sur de nombreuses entreprises du secteur productif, souvent beaucoup plus endettées que les ratios habituels ne l’ont laissé supposer (on montrera pourquoi) ;
l’inflation pour le commun des mortels.
(...)
Qualifier par ailleurs de « capitalistes », comme on l’a fait cavalièrement dans le titre, les maîtres du capital, en réalité endettés jusqu’au cou, peut paraître ironique. Ils ont poussé jusqu’aux limites de l’impossible l’effet de levier : sur une base en capital aussi réduite que possible, mobiliser par l’emprunt l’essentiel des ressources nécessaires à un investissement. Celui-ci peut atteindre un multiple de la mise initiale en fonds propres.
lire la suite ici >>>> Les Echos
Commentaires