9 octobre 2008 16:25
Les USA sont loin d’être tirés d’affaire, mais ils ont tout au moins
mis en place l’ensemble des dispositifs - fort coûteux au demeurant -
de refinancement et de sauvetage requis par la situation. L’Europe, qui
vient d’abandonner - enfin - son obsession anti-inflationniste, est
encore loin du compte. Ses banques, comme les établissements
américains, sont lestées de papier indigeste. La politique monétaire
étant par nature unique, les états les plus fragiles ne peuvent que
subir cette contrainte d’un taux restant élevé tout en devant agir en
ordre dispersé, chacun devant faire face à la crise avec ses seuls
moyens. En dernier ressort, ce sont la stabilité et la fiabilité de
l’Euro qui sont en jeu. Lire.... »
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