22 mai 2009 15:53
Les fragiles « jeunes pousses », les signes sinon de reprise, tout au
moins de ralentissement de la chute apparus ce printemps, indiquent-il
que nous sommes tirés d’affaire ? Roubini, s’il constate que les
interventions massives des autorités financières et les relances
budgétaires ont sans doute évité le pire, ne participe pas du consensus
prévoyant un retour à la croissance dès la fin de cette année. L’année
2010 sera encore perçue comme une récession, estime-t-il, même si
techniquement une légère reprise se dessine. Mais il s’inquiète
également du risque dont se sont chargés les Etats : faute d’avoir
tranché dans le vif du système financier en restructurant la dette et
en faisant supporter une partie des pertes aux créanciers, l’énorme
masse des créances douteuses, désormais garantie par la collectivité,
pèsera lourdement sur les budgets en venant s’ajouter aux coûts des
plans de relance, et pourrait provoquer un désastre, en brisant les
reins de ceux qui ne parviendraient plus à se financer. Intervention de
Roubini à un colloque organisé par New York Review of Books,
rassemblant également Bill Bradley, Niall Ferguson, Paul Krugman,
George Soros et Robin Wells. Lire.... »
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