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Le texte édité ci-dessous en intégralité annonce "la relance de [l']Association" et fournit "les informations dont [les adhérents] étaient privés depuis le 15 Janvier 2009, date à laquelle ZCI, ayant vendu ses parts dans Vedanta, avait quitté la cote, condition nécessaire pour procéder à de nouveaux investissements" :
" Chers adhérents, anciens, présents et futurs,
Je reviens vers vous pour la première fois depuis le 7 Septembre dernier pour porter à votre connaissance les étapes essentielles des nouveaux développements d'une société longtemps mythique sur le marché de Paris, la vôtre : ZCI.
ZCI, désormais « ZCI Limited » sur la scène boursière, a déclenché dès le premier jour de sa recotation une vague impressionnante d'achats.
Elle avait quitté la cote le 16 Janvier 2009 sur un cours de 0,79 €. Remise en selle le 15 Janvier 2010, un an jour pour jour après son retrait de la liste, elle avait touché un plus haut de 1,75 € ! Preuve que le titre reste chargé d'un potentiel « spéculatif » qui ne s'est jamais démenti. La flambée a été de courte durée : Depuis trois semaines, le titre somnolait dans les eaux basses entre 1,12€ et 1,18€. Il s'est réveillé aujourd'hui même en clôture pour toucher 1,25 €, soit une hausse de 8,70%.
A ce rapide retournement, une première raison, évidente et par ailleurs dramatique : la catastrophe sismique qui s'est abattue sur le Chili. Redoutable concurrent de la Copper Belt par la richesse de ses gisements cuprifères, voici le Chili, pour un certain temps, écarté d'un marché où la demande, recommence à se tendre face à une offre qui devient insuffisante.
Quant à la léthargie boursière, son impact sur ZCI est plutôt limité : ZCI n'a jamais été une valeur ordinaire et peut se mettre à briller quand les autres vacillent.
Par ailleurs, le manque de communication, de la part d'une société ayant connu un parcours boursier aussi exceptionnel peut expliquer les hésitations de nos investisseurs. Les dirigeants de ZCI ne succombent pas volontiers aux tentations médiatiques, mais sur mon insistance, m'ont promis d'utiliser davantage les moyens à leur disposition.
Je crois pouvoir, en ma double qualité d'administrateur de ZCI et de président fondateur de l'AMZCI, vous éclairer sur l'énorme travail accompli depuis la suspension du 15 Janvier 2008 jusqu'au retour de ZCI à la fois sur Paris et sur Johannesburg. La reconversion de ZCI dans le même secteur géographique et minier est le résultat d'un travail considérable sous la conduite de Tom Kamwendo et de David Rodier, nommé par le Board Chairman d'une nouvelle acquisition cotée à Londres : African Copper.
Cette perle minière de l'Afrique australe, est une société minière du Botswana qui détient les gisements de cuivre les plus prometteurs de la région. Entre autres, celui de Mowana, où les 7 administrateurs de ZCI- je suis l'un d'eux... ont planté chacun un arbre symbolique avant d'inaugurer officiellement la mine à ciel ouvert qu'ils contrôlent désormais à 82% pour un coût total de 44M$.
Malheureusement, nous avons trop peu communiqué jusque-là sur le sujet, mais nous avons laissé le soin au directeur financier de cette compagnie, M. Brad Kipp, de faire un premier pas en commentant le 16 Février, les résultats 2009 de la mine de Mowana dont nous avons relancé la production à la fin du mois d'août dernier : « De Août à Décembre 2009 la société a réalisé des résultats positifs, soit un revenu brut de 2,63 Millions de livres sterling face à des dépenses opérationnelles de 3, 34 Millions. Grâce aux ajustements en cours le gisement atteindra ses pleins niveaux de production commerciale au troisième trimestre. »
Dans son numéro du 6 Février dernier, Le Journal des Finances annonçait dans un excellent article « le grand retour de ZCI » sur notre place, notant que dès la première séance notre titre s'était octroyé un gain de 75%, « ravivant les espoirs les plus fous de nombreux investisseurs français » et notant aussi que l'AMZCI reste « le seul lien direct » entre les actionnaires et leur société.
L'hebdomadaire financier informait ensuite ses lecteurs de l'acquisition à hauteur de 82% pour un montant de 44 millions de dollars d'une mine de cuivre du Botswana : African Copper, cotée à Londres sur le marché libre.
Le 15 Janvier, jour de la recotation de ZCI, le Board au grand complet inaugurait officiellement au Botswana le principal gisement détenu par African Copper : celui de Mowana. Nous avons commencé par fournir à African Copper les moyens de relancer la production de cette mine à ciel ouvert dès la fin du mois d'août. Mowana possède une durée de vie de 7 ans mais les gisements souterrains qui seront bientôt mis en exploitation ont au moins 20 ans devant eux. La production annuelle devrait dépasser les 10 000 tonnes à la fin du 3ème trimestre de 2010.
La perte nette enregistrée au dernier trimestre 2009 n'était plus que de 3,72 Millions alors qu'elle était, un an avant notre arrivée, de 56,9 Millions fin 2008. Cette visible amélioration est le résultat des facilités de crédit accordée par ZCI qui ont permis à African Copper de relancer l'exploitation de Mowana Mine et d'envisager une licence d'extraction sur un autre site, celui de Thakadu, sur lequel d'ailleurs nous nous sommes rendus.
Le nouveau Président d'African Copper a été choisi pour sa compétence d'ancien ingénieur des mines, ayant exercé ses talents de manager au Canada, puis en Zambie : il s'agit de David Rodier, lui aussi administrateur de ZCI.
On a pu entendre sur Dow Jones Wireless que depuis l'arrivée de ZCI, African Copper fort des facilités de crédit que nous lui avons accordé à hauteur 31 Millions USD, n'a pas seulement réduit ses pertes mais fortement accéléré son activité ralentie en Novembre et Décembre par les seules conditions météorologiques.
J'empreinte au Journal des Finances quelques chiffres propres à orienter votre réflexion. La valeur d'actifs nets (NAV) du titre est estimée par le journal à 2,50 alors que nous étions, en clôture hier soir, à 1,25. Il suffit de se référer aux données chiffrées et connues des derniers bilans pour confirmer l'exactitude de cette analyse. Elle fait apparaître entre le cours actuel et le cours potentiel une décote de 100%.
Capitalisation boursière : 142 Millions d'euros
BNPA : 0,42
PER 2009 : 2,8
PER 2010 estimé : 3,2
Moyenne transactions/jour : 69 832
Objectif de cours à 18 mois : 2,5
Je lis encore ceci : « une offre publique de retrait sur le solde du capital d'African Copper (actuellement cotée à Londres) est envisageable. Le titre se traite aux alentours de 6 pence. Or (selon une source proche du dossier) l'un des actionnaires d'African Copper aurait déclaré qu'au dessous de 14 pence, il ne vendrait pas une action. »
Considérant maintenant que l'acquisition d'African Copper est derrière eux, les dirigeants de ZCI portent leur regard vers d'autres projets notamment en Tanzanie où d'importantes sociétés minières ont besoin de partenaires financiers pour accélérer leur croissance.
ZCI dispose encore d'un potentiel suffisant (une centaine de millions de $) pour mettre à l'étude dès maintenant, même hors des frontières zambiennes, des dossiers qui lui permettront d'engager une stratégie de diversification.
Je suis surpris qu'après avoir fait état de données aussi positives, et que nous confirmons ici, Le Journal des Finances conseille à ses lecteurs de « rester à l'écart. »
Pour ma part, je considère que ZCI avec African Copper a réalisé une affaire brillante. En tant que responsable de l'AMZCI et administrateur de ZCI, je n'ai pas vocation à donner de conseils mais, il va de soi que ZCI a cessé d'être un « achat spéculatif » et devrait être considéré compte tenu des acquis et des perspectives comme « une valeur refuge ». Les matières premières en général et le cuivre en particulier ne sont pas exposés aux secousses sismiques de la finance. Toutes les prévisions concordent. La demande des pays émergents ne fera que croître. La Chine reconstitue ses stocks, l'Inde augmente ses achats. Le cuivre devrait retrouver dès le prochain trimestre le niveau des 8000 USD/tonne. D'autres annoncent 10 000 pour le 3ème trimestre. Voilà pourquoi ZCI est désormais un investissement plus que raisonnable. African Copper, cotée à Londres sur un marché libre sans doute plus difficile à gérer, est encore à ce que j'appellerais sans prendre de risques « un cours d'achat ». La raison est désormais dans le camp de ZCI, mais entre 6 et 7 pence à Londres, African Copper me paraît plus qu'abordable.
J'ai appris qu'une nouvelle et discrète réglementation d'Euronext interdisait, depuis début Février, aux valeurs étrangères cotées à Paris, les oscillations supérieures à 10% entre la hausse et la baisse par rapport à celles des marchés directeurs. Or, s'agissant de ZCI, le marché directeur « historique » reste Johannesburg où les échanges ne génèrent que de faibles volumes, alors qu'à Paris les transactions sur ZCI ne demandaient qu'à exploser. Quand il se traite 5000 actions sur le JSE, il s'en traite couramment plus de 150 000 à Paris ! Hier, il s'en était traité 400 000 !
Cette anomalie m'a conduit à faire une démarche auprès d'Euronext. L'un des responsables des cotations des valeurs étrangères ayant constaté ces différences entre les deux marchés (13 Millions d'actions sur Euronext face à moins de 4 Millions sur JSE) m'a fait savoir qu'un assouplissement de la règle serait rapidement mis à l'étude. Des mesures ont peut être été prises puisque nous avions hier connu un écart à la hausse de 8,7%.
A bientôt !
Michel Clerc "
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