Paul Jorion: Au début des années 1930, aussi, la Bourse allait soudain beaucoup mieux. C'est un effet de surface. On a déplacé des sommes énormes des Etats vers les banques. Ce n'est donc pas un miracle si elles vont mieux. Mais rien n'a changé. La concentration de patrimoine est encore pire en 2011 qu'en 2008. Les banques continuent de créer de nouveaux produits dérivés, le high frequency trading se porte mieux que jamais. Le système en arrière plan est aussi fragile que juste avant la crise. On le voit aujourd'hui avec la crise de la dette des Etats en Europe, qui est loin d'être réglée.
via lexpansion.lexpress.fr
Commentaires