«Si un Français apprend qu'un bordeaux contient du vin chilien, il se sentira trompé car cette appellation d'origine ne correspondra plus à rien. Pour le Swiss made, c'est la même chose.» L'image choisie par François Thiébaud, responsable au sein du Swatch Group des marques Tissot, Mido et Certina, est parlante. Tant le débat sur l'octroi de la plus célèbre appellation helvétique est brûlant. Pourtant, les choses avaient plutôt bien commencé. Définie par l'Ordonnance de 1971 du Conseil fédéral suisse, l'attribution de ce label d'indication de provenance avait pour vocation initiale de donner à l'industrie helvétique les moyens de préserver sa spécificité et son savoir-faire horlogers. En effet, peu après le déferlement du quartz japonais, le marché mondial a été inondé de produits de toutes sortes, rendant impérative l'élaboration d'une réglementation protectrice, tant pour les industriels suisses que pour le consommateur final.
via www.lefigaro.fr
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