Lorsque Raj Rajaratnam fait son entrée chaque matin dans la salle du tribunal du sud de Manhattan flanqué de sa horde d'avocats, c'est avec un air qui semble dire : «Vous verrez : à la fin de mon procès, je serai un homme libre.» Le milliardaire d'origine sri-lankaise, fondateur de Galleon, l'un des fonds spéculatifs (hedge fund) les plus puissants de Wall Street jusqu'à son arrestation en octobre 2009, a pourtant du souci à se faire. Depuis le début de son procès le 8 mars, les conversations enregistrées à son insu avec plusieurs de ses acolytes - une première dans une affaire de délit d'initié - et les témoignages de certains d'entre eux, parmi lesquels des amis proches, sont accablants.
via www.lefigaro.fr
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