Pas question de tirer un trait sur les principes de lutte et de répression de la fraude et de l'évasion fiscales pour céder à un certain pragmatisme et aux milliards d'euros faciles et rapides. Du moins pour le moment… Même s'il cherche des recettes pour consolider la réduction du déficit public et s'il apparaît décidé à taxer un peu plus les Français les plus riches, le gouvernement assure ne pas être – aujourd'hui – disposé à suivre l'exemple de son homologue allemand, qui vient de renoncer à traquer ses contribuables disposant d'avoirs non déclarés en Suisse. En échange, Berlin a reçu l'assurance du versement, par les banques helvètes, d'un impôt libératoire préservant l'anonymat des détenteurs de comptes (Le Monde du 12 août).
via www.lemonde.fr
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