18 octobre 2011 15:05
La révolte de la génération perdue, promise à une vie d’austérité pour régler la facture de la crise financière, a d’ores et déjà l’immense mérite de reposer avec force les questions de fond soulevées en 2008 lorsque le système était à un doigt de s’effondrer. Questions aussitôt refermées par une classe politique dont le principal objectif est apparemment de restaurer l’état ancien des choses - à la plus grande satisfaction de cette mince élite qui prospère sur les déséquilibres minant nos sociétés. David Graeber est anthropologue, militant engagé dans les mouvements altermondialiste. Il enseigne aujourd’hui à Londres après que avoir été évincé de Yale. Lire.... »
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