Téléphonie Mobile : les opérateurs européens en pleine déflation 04/02/2013 09:22
Le secteur de la téléphonie mobile est déflationniste en Europe, a souligné un analyste interrogé par Bloomberg dans le cadre d'un papier sur l'évolution divergente des tarifs des deux côtés de l'Atlantique. La meilleure illustration de cette situation est fournie par le courtier Bernstein, qui a calculé qu'aux Etats-Unis, la facture mobile moyenne d'un abonné est passée de 41 à 50 dollars (+22%) sur les cinq dernières années. Sur le vieux continent, elle a sur la même période évolué de 41 à 32 dollars (-22%).
Et la tendance ne semble pas prête à se retourner en Europe.
Les projections montrent que les dépenses d'investissement des grands opérateurs de la région, les France Telecom , Deutsche Telekom , Telefonica ou Vodafone vont s'accroître en moyenne de 6,8%, notamment pour développer la 4G, mais que leurs revenus devaient décliner en parallèle de -2,8%. Et les parcours boursiers sont à l'image de l'évolution des prix, note Bloomberg, puisque si Deutsche Telekom a grappillé 3,9% et Vodafone 1,7% sur les 12 derniers mois, Telefonica a perdu -22% et France Telecom -28%, quand le STOXX 600 gagnait 11%. Sur la même période, les américains Verizon et AT&T ont respectivement gagné 18 et 20%...
Personne ne semble avoir la solution miracle en Europe. Pour France Telecom par exemple, il apparaît très difficile de contrer la tendance sur son marché domestique, où l'arrivée de Free Mobile a encore accentué le mouvement déflationniste. Le titre de l'opérateur n'a d'ailleurs pas cessé de glisser ces dernières années. Au point que son dividende de 1,40 euro versé au titre de 2011 représente un rendement de quelque 16,5% sur les cours actuels.
Le secteur de la téléphonie mobile est déflationniste en Europe, a souligné un analyste interrogé par Bloomberg dans le cadre d'un papier sur l'évolution divergente des tarifs des deux côtés de l'Atlantique. La meilleure illustration de cette situation est fournie par le courtier Bernstein, qui a calculé qu'aux Etats-Unis, la facture mobile moyenne d'un abonné est passée de 41 à 50 dollars (+22%) sur les cinq dernières années. Sur le vieux continent, elle a sur la même période évolué de 41 à 32 dollars (-22%).
Et la tendance ne semble pas prête à se retourner en Europe.
Les projections montrent que les dépenses d'investissement des grands opérateurs de la région, les France Telecom , Deutsche Telekom , Telefonica ou Vodafone vont s'accroître en moyenne de 6,8%, notamment pour développer la 4G, mais que leurs revenus devaient décliner en parallèle de -2,8%. Et les parcours boursiers sont à l'image de l'évolution des prix, note Bloomberg, puisque si Deutsche Telekom a grappillé 3,9% et Vodafone 1,7% sur les 12 derniers mois, Telefonica a perdu -22% et France Telecom -28%, quand le STOXX 600 gagnait 11%. Sur la même période, les américains Verizon et AT&T ont respectivement gagné 18 et 20%...
Personne ne semble avoir la solution miracle en Europe. Pour France Telecom par exemple, il apparaît très difficile de contrer la tendance sur son marché domestique, où l'arrivée de Free Mobile a encore accentué le mouvement déflationniste. Le titre de l'opérateur n'a d'ailleurs pas cessé de glisser ces dernières années. Au point que son dividende de 1,40 euro versé au titre de 2011 représente un rendement de quelque 16,5% sur les cours actuels.
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