http://www.latribune.fr/info/ID4D40234131BC9A47C12573DD004426B7
26 janvier 2008 12:55
23 janvier 2008 14:44
Un fonds d’investissement britannique bloque les retraits de ses clients
L’un des plus gros fonds d’investissement britannique dans l’immobilier a été contraint de bloquer les retraits de ses clients hier, après que la chute des prix dans le secteur ait provoqué des ventes en catastrophe des petits investisseurs.
Le fonds Scottish Equitable, qui gère 2 milliards de livres, a annoncé que ses 129 000 petits investisseurs ne pourront plus désormais retirer leur dépots durant un an.
http://www.latribune.fr/info/IDBE35F7683F0C4AB3C12573D4005A1157
Les Credit-Default Swaps sur MBIA coûtent 16% sur un an
La prime d’assurance sur le papier émis par l’assureur obligataire MBIA atteint 16% pour un an et 9% par an pour cinq ans.
Selon les modélisations en vigueur chez JP Morgan, ce taux implique une probabilité de défaut de 27%.
Un coût d’assurance de 16% signifie qu’il faut débourser désormais 1,6 million de dollars pour assurer 10 millions de dollars d’obligations.
Il y a six mois, l’achat d’une garantie sur ces obligations coûtait 0,23% pour un contrat d’un an et 0,87% par an pour un contrat de cinq ans.
Pour 28 entreprises du secteur de la finance, y compris Merrill Lynch, l’achat d’une protection à échéance d’un an coûte aujourd’hui plus cher que celle sur cinq ans. Cette situation inversée par rapport à la normale, qui voudrait que la protection longue soit plus onéreuse que la courte, traduit la nervosité actuelle des marchés.
Il y a quelques jours, MBIA a levé 1 milliard d’emprunt en offrant un rendement de 12%. La prime d’assurance sur ce papier coûte donc aujourd’hui plus cher que les revenus promis par l’emetteur. Le résultat ne s’est pas fait attendre longtemps. Voir ci-dessous.
La valeur des obligations de MBIA a chuté de 12%
Les obligations émises par MBIA ont perdu 12% de leur valeur depuis leur mise en vente le 11 janvier.
Le prix de ces valeurs a baissé à 88,5 centimes du dollar aujourd’hui. Ce qui équivaut à un rendement de 18%. Ces obligations s’échangeaient hier à 97,5 centimes du dollar.
Elizabeth James, porte-parole de MBIA, n’a pas souhaité s’exprimer. Les porte paroles de JP Morgan, Lehman Brothers, et Morgan Stanley, les banques qui ont organisé l’émission, n’ont pas non plus souhaité s’exprimer.
Un autre assureur obligataire, Ambac, a annoncé aujourd’hui qu’il allait lever 1 milliard de capital.
Le silence de MBIA et alia est assourdissant.
Les titres et les obligations ont un rendement inversement proportionnel au prix ou ils sont échangés. Le pourcentage de rémunération promis par l’emetteur pour une valeur nominale de 100 s’accroit - relativement à la somme investie - lorsque le titre est acquis pour un montant inférieur.
La probabilité que MBIA rejoigne la liste des victimes des subprimes s’accroit de jour en jour.
Les sommes en jeu sont considérables. Les trois premières monolines assurent 1 500 milliards de papier : MBIA garantit pour 650 milliards, Ambac 546 et FGIC 314 milliards.
La défaillance de ces entreprises aurait un effet domino devastateur. La perte de l’assurance entrainerait automatiquement la dégradation de la notation des titres assurés, ce qui se traduirait par l’obligation de s’en défaire pour tous les établissements qui garantissent à leurs investisseurs que leurs actifs sont fiables, notation AAA - achetée aux monolines - faisant foi.
Voir : les « Monolines » sur la sellette et La digue des monolines commence à céder
Bill Gross : les pyramides qui s’effondrent
Parmi ses premières compétences acquises à l’université, Bill Gross
cite la revente de billets de concerts, le blackjack, et la défiance
des « schémas pyramidaux », nom qui désigne aux Etats Unis les
escroqueries appelées ici chaines de solidarité, promettant aux
participants des gains extraordinaires qui ne sont rééls que pour les
initiateurs du système.
« Dans les deux dernières décennies sont nés plusieurs
schémas pyramidaux : celui des caisses d’épargnes, de la bulle internet
et maintenant des titres subprimes. »
Dans cet article, qui a connu un certain retentissement, Gross met en garde contre la bombe à retardement des Crédit-Defaut Swaps que nous avons évoquée à plusieurs reprises dans ces colonnes
Lire sur Les Echos <<<< La Finance américaine : la peur d’un troisième tour
Crise : Darling prône une action rapide
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14 janvier 2008 17:21
Les Credit-Default Swaps pourraient entrainer 250 milliards de pertes
language VO
Les CDS, ces produits dérivés qui sont destinés à assurer les créanciers contre les défaillances des emprunteurs, pourraient causer 250 milliards de pertes en 2008, estime Bill Gross, le manager du fonds d’investissement PIMCO.
« notre pseudo système bancaire moderne s’est ingénié à faire l’économie de l’obligation de maintenir des réserves prudentielles comme les banques traditionnelles et a mis en place une chaine, un schéma pyramidal d’endettement, sans aucune garantie de réserve. »
Selon Gross, si le taux de défaillance sur les obligations émises par les entreprises atteint le niveau historique de 1,25%, 500 milliards de contrats CDS seraient concernés, ce qui entrainerait 250 milliards de pertes pour ceux qui ont vendu une protection contre les défauts de paiement.
Citigroup : 16 milliards de pertes supplémentaires 
language VO
Selon une étude de Merrill Lynch, Citigroup pourrait
devoir procéder à une dépréciation d’actifs de 16 milliards d
dollars
sur son bilan du quatrième trimestre.
La banque avait précedemment estimé ses pertes à 11
milliards, venant d’ajouter aux 6 milliards de dépréciation déjà
enregistrés au 3ème trimestre
Etats-Unishttp://www.latribune.fr/info/IDD646F71665B29127C12573C9005C258E
State Street passe une provision de 279 millions de dollars et limoge un de ses dirigeantslire la suite ici>>
http://www.latribune.fr/info/ID64800B84423D8E49C12573C500464D2B
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