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(Tradingsat.com)
- Michel Clerc, administrateur de ZCI et président fondateur de l'AMZCI
(Association des Minoritaires de Zambia Copper Investments) a adressé
mardi à Tradingsat.com un communiqué destiné aux adhérents de
l'Association. Une panne empêchant l'actualisation des informations du
site de l'AMZCI, nous relayons donc volontiers l'information.
Le texte édité ci-dessous en intégralité annonce "la relance de
[l']Association" et fournit "les informations dont [les adhérents]
étaient privés depuis le 15 Janvier 2009, date à laquelle ZCI, ayant
vendu ses parts dans Vedanta, avait quitté la cote, condition nécessaire
pour procéder à de nouveaux investissements" :
" Chers adhérents, anciens, présents et futurs,
Je reviens vers vous pour la première fois depuis le 7 Septembre
dernier pour porter à votre connaissance les étapes essentielles des
nouveaux développements d'une société longtemps mythique sur le marché
de Paris, la vôtre : ZCI.
ZCI, désormais « ZCI Limited » sur la scène boursière, a déclenché
dès le premier jour de sa recotation une vague impressionnante d'achats.
Elle avait quitté la cote le 16 Janvier 2009 sur un cours de 0,79 €.
Remise en selle le 15 Janvier 2010, un an jour pour jour après son
retrait de la liste, elle avait touché un plus haut de 1,75 € ! Preuve
que le titre reste chargé d'un potentiel « spéculatif » qui ne s'est
jamais démenti. La flambée a été de courte durée : Depuis trois
semaines, le titre somnolait dans les eaux basses entre 1,12€ et 1,18€.
Il s'est réveillé aujourd'hui même en clôture pour toucher 1,25 €, soit
une hausse de 8,70%.
A ce rapide retournement, une première raison, évidente et par
ailleurs dramatique : la catastrophe sismique qui s'est abattue sur le
Chili. Redoutable concurrent de la Copper Belt par la richesse de ses
gisements cuprifères, voici le Chili, pour un certain temps, écarté d'un
marché où la demande, recommence à se tendre face à une offre qui
devient insuffisante.
Quant à la léthargie boursière, son impact sur ZCI est plutôt limité
: ZCI n'a jamais été une valeur ordinaire et peut se mettre à briller
quand les autres vacillent.
Par ailleurs, le manque de communication, de la part d'une société
ayant connu un parcours boursier aussi exceptionnel peut expliquer les
hésitations de nos investisseurs. Les dirigeants de ZCI ne succombent
pas volontiers aux tentations médiatiques, mais sur mon insistance,
m'ont promis d'utiliser davantage les moyens à leur disposition.
Je crois pouvoir, en ma double qualité d'administrateur de ZCI et de
président fondateur de l'AMZCI, vous éclairer sur l'énorme travail
accompli depuis la suspension du 15 Janvier 2008 jusqu'au retour de ZCI à
la fois sur Paris et sur Johannesburg. La reconversion de ZCI dans le
même secteur géographique et minier est le résultat d'un travail
considérable sous la conduite de Tom Kamwendo et de David Rodier, nommé
par le Board Chairman d'une nouvelle acquisition cotée à Londres :
African Copper.
Cette perle minière de l'Afrique australe, est une société minière
du Botswana qui détient les gisements de cuivre les plus prometteurs de
la région. Entre autres, celui de Mowana, où les 7 administrateurs de
ZCI- je suis l'un d'eux... ont planté chacun un arbre symbolique avant
d'inaugurer officiellement la mine à ciel ouvert qu'ils contrôlent
désormais à 82% pour un coût total de 44M$.
Malheureusement, nous avons trop peu communiqué jusque-là sur le
sujet, mais nous avons laissé le soin au directeur financier de cette
compagnie, M. Brad Kipp, de faire un premier pas en commentant le 16
Février, les résultats 2009 de la mine de Mowana dont nous avons relancé
la production à la fin du mois d'août dernier : «
De Août à
Décembre 2009 la société a réalisé des résultats positifs, soit un
revenu brut de 2,63 Millions de livres sterling face à des dépenses
opérationnelles de 3, 34 Millions. Grâce aux ajustements en cours le
gisement atteindra ses pleins niveaux de production commerciale au
troisième trimestre. »
Dans son numéro du 6 Février dernier,
Le Journal des Finances
annonçait dans un excellent article « le grand retour de ZCI » sur
notre place, notant que dès la première séance notre titre s'était
octroyé un gain de 75%, « ravivant les espoirs les plus fous de nombreux
investisseurs français » et notant aussi que l'AMZCI reste « le seul
lien direct » entre les actionnaires et leur société.
L'hebdomadaire financier informait ensuite ses lecteurs de
l'acquisition à hauteur de 82% pour un montant de 44 millions de dollars
d'une mine de cuivre du Botswana : African Copper, cotée à Londres sur
le marché libre.
Le 15 Janvier, jour de la recotation de ZCI, le Board au grand
complet inaugurait officiellement au Botswana le principal gisement
détenu par African Copper : celui de Mowana. Nous avons commencé par
fournir à African Copper les moyens de relancer la production de cette
mine à ciel ouvert dès la fin du mois d'août. Mowana possède une durée
de vie de 7 ans mais les gisements souterrains qui seront bientôt mis en
exploitation ont au moins 20 ans devant eux. La production annuelle
devrait dépasser les 10 000 tonnes à la fin du 3ème trimestre de 2010.
La perte nette enregistrée au dernier trimestre 2009 n'était plus
que de 3,72 Millions alors qu'elle était, un an avant notre arrivée, de
56,9 Millions fin 2008. Cette visible amélioration est le résultat des
facilités de crédit accordée par ZCI qui ont permis à African Copper de
relancer l'exploitation de Mowana Mine et d'envisager une licence
d'extraction sur un autre site, celui de Thakadu, sur lequel d'ailleurs
nous nous sommes rendus.
Le nouveau Président d'African Copper a été choisi pour sa
compétence d'ancien ingénieur des mines, ayant exercé ses talents de
manager au Canada, puis en Zambie : il s'agit de David Rodier, lui aussi
administrateur de ZCI.
On a pu entendre sur Dow Jones Wireless que depuis l'arrivée de ZCI,
African Copper fort des facilités de crédit que nous lui avons accordé à
hauteur 31 Millions USD, n'a pas seulement réduit ses pertes mais
fortement accéléré son activité ralentie en Novembre et Décembre par les
seules conditions météorologiques.
J'empreinte au
Journal des Finances quelques chiffres propres
à orienter votre réflexion. La valeur d'actifs nets (NAV) du titre est
estimée par le journal à 2,50 alors que nous étions, en clôture hier
soir, à 1,25. Il suffit de se référer aux données chiffrées et connues
des derniers bilans pour confirmer l'exactitude de cette analyse. Elle
fait apparaître entre le cours actuel et le cours potentiel une décote
de 100%.
Capitalisation boursière : 142 Millions d'euros
BNPA : 0,42
PER 2009 : 2,8
PER 2010 estimé : 3,2
Moyenne transactions/jour : 69 832
Objectif de cours à 18 mois : 2,5
Je lis encore ceci :
« une offre publique de retrait sur le solde
du capital d'African Copper (actuellement cotée à Londres) est
envisageable. Le titre se traite aux alentours de 6 pence. Or (selon une
source proche du dossier) l'un des actionnaires d'African Copper aurait
déclaré qu'au dessous de 14 pence, il ne vendrait pas une action. »
Considérant maintenant que l'acquisition d'African Copper est
derrière eux, les dirigeants de ZCI portent leur regard vers d'autres
projets notamment en Tanzanie où d'importantes sociétés minières ont
besoin de partenaires financiers pour accélérer leur croissance.
ZCI dispose encore d'un potentiel suffisant (une centaine de
millions de $) pour mettre à l'étude dès maintenant, même hors des
frontières zambiennes, des dossiers qui lui permettront d'engager une
stratégie de diversification.
Je suis surpris qu'après avoir fait état de données aussi positives,
et que nous confirmons ici,
Le Journal des Finances conseille à
ses lecteurs de « rester à l'écart. »
Pour ma part, je considère que ZCI avec African Copper a réalisé une
affaire brillante. En tant que responsable de l'AMZCI et administrateur
de ZCI, je n'ai pas vocation à donner de conseils mais, il va de soi
que ZCI a cessé d'être un « achat spéculatif » et devrait être considéré
compte tenu des acquis et des perspectives comme « une valeur refuge ».
Les matières premières en général et le cuivre en particulier ne sont
pas exposés aux secousses sismiques de la finance. Toutes les prévisions
concordent. La demande des pays émergents ne fera que croître. La Chine
reconstitue ses stocks, l'Inde augmente ses achats. Le cuivre devrait
retrouver dès le prochain trimestre le niveau des 8000 USD/tonne.
D'autres annoncent 10 000 pour le 3ème trimestre. Voilà pourquoi ZCI est
désormais un investissement plus que raisonnable. African Copper, cotée
à Londres sur un marché libre sans doute plus difficile à gérer, est
encore à ce que j'appellerais sans prendre de risques « un cours d'achat
». La raison est désormais dans le camp de ZCI, mais entre 6 et 7 pence
à Londres, African Copper me paraît plus qu'abordable.
J'ai appris qu'une nouvelle et discrète réglementation d'Euronext
interdisait, depuis début Février, aux valeurs étrangères cotées à
Paris, les oscillations supérieures à 10% entre la hausse et la baisse
par rapport à celles des marchés directeurs. Or, s'agissant de ZCI, le
marché directeur « historique » reste Johannesburg où les échanges ne
génèrent que de faibles volumes, alors qu'à Paris les transactions sur
ZCI ne demandaient qu'à exploser. Quand il se traite 5000 actions sur le
JSE, il s'en traite couramment plus de 150 000 à Paris ! Hier, il s'en
était traité 400 000 !
Cette anomalie m'a conduit à faire une démarche auprès d'Euronext.
L'un des responsables des cotations des valeurs étrangères ayant
constaté ces différences entre les deux marchés (13 Millions d'actions
sur Euronext face à moins de 4 Millions sur JSE) m'a fait savoir qu'un
assouplissement de la règle serait rapidement mis à l'étude. Des mesures
ont peut être été prises puisque nous avions hier connu un écart à la
hausse de 8,7%.
A bientôt !
Michel Clerc "