une émission tv a voir pour les curieux.
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Krach boursier : vendre ou pas ?
Le calme après la tempête ? Toujours ballottée par la crise des marchés financiers, la Bourse de Paris poursuit doucement son rebond, amorcé le 17 août 2007. Une petite embellie timidement partagée par les autres grandes places européennes. Mais l'inquiétude subsiste face à un secteur hésitant et très tendu depuis près d'un mois.
A l'origine de ce krach boursier, les crédits immobiliers à risques proposés aux Etats-Unis, sous le nom de subprimes. Destinés aux ménages peu solvables, ils se caractérisent par des taux d'intérêt particulièrement élevés. Mais avec la baisse du prix de l'immobilier américain, ces emprunteurs ont de plus en plus de difficultés à rembourser les crédits souscrits. D'où de lourdes pertes pour les sociétés de financement hypothécaire pratiquant ce type de prêts.
Partie de l'immobilier américain, la crise se généralise et franchit les frontières. Le 26 juillet 2007, les bourses mondiales affichent une forte baisse : 2,78 % pour Paris, 2,26 % pour New York, 3,15 % pour Londres et 2,39 % pour Francfort.
Pour pallier les pertes subies, les banques
centrales ont alors pioché dans leurs réserves obligatoires rémunérées
pour introduire quelques liquidités dans les caisses des établissements
bancaires. Afin de rassurer les investisseurs, la Banque Centrale
Européenne (BCE) aurait ainsi injecté 94,8 milliards d'euros sur le
marché, le 9 août 2007, puis 61,05 milliards d'euros le lendemain. Elle est imitée par la Réserve fédérale
américaine (Fed), qui intervient à hauteur de 24 milliards de dollars
une première fois, avant d'en ajouter 38 milliards et d'abaisser d'un
demi point le taux auquel elle prête aux banques commerciales, le
plaçant désormais à 5,75 %. Le krach atteint l'Asie dès le 15 août
2007, l'indice Nikkei clôturant en repli à 2,19 %, son plus bas niveau
depuis huit mois. Si la situation commence à se normaliser avec
un début de rebonds des places financières, les difficultés subsistent.
Du côté de l'Allemagne ou du Royaume-Uni, les rumeurs de faillite
continuent d'inquiéter. En France, la ministre de l'Economie et des
Finances, Christine Lagarde, veut rester positive, estimant que
l'essentiel de la crise était passé et qu'il n'y avait pas de raisons
de modifier l'objectif d'une croissance de 2,25 % du Produit Intérieur
Brut (PIB) en 2007 dans l'Hexagone. Et de préciser que le gouvernement
engagerait prochainement un dialogue avec les banques "pour qu'elles ne
profitent pas de la situation de la crise financière dans laquelle nous
sommes passés pour durcir les conditions d'octroi du crédit".
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