rectification sur les raisons de la baisse.
Zambia enfonce le tout, support et triangle que le cours réintégre
et sous la mm ! et le pire n'est pas encore là. je rectifie, il me manquait
un morceau du film, du fait de mon absence. l'évaluation des
28,4% détenus par ZCI dans KCM
Jeudi 17 janvier 2008
213,15 millions de dollars. Déception est un euphémisme ! C’est plutôt
le sentiment d’avoir été trompés, floués qui aujourd’hui justifie la
colère de nos adhérents et la nôtre.
L’estimation Rothschild pour les 28,4% détenus par ZCI dans KCM est
honnête mais inspirée par une synthèse contestable d’éléments obscurs
qui s’inscrivent dans le droit fil du verdict rendu en juillet 2007 par
le juge arbitre appelé à départager Vedanta et ZCI sur la question de
savoir s’il fallait choisir comme date de référence, le 12 août 2005 ou
le jour de l’exercice du call.
Le 7 août 2007, j’écrivais moi-même ce qui suit : « Bien que la
décision de l’arbitre telle que nous vous l’avons fait connaître ait
été de prendre en compte la valorisation à la date d’août 2005, il est
clair que les événements qui se sont déroulés depuis cette date ne
peuvent être ignorés par la banque pour procéder à l’évaluation qui lui
est demandée. Elle devra tenir compte des performances réalisées par le
gisement de Konkola au cours des deux années écoulées. »
Or contrairement à ce que nous avions tous compris, l’étude Rothschild
ressemble à la technique de l’arrêt sur image. Ce n’est pas seulement
la valeur du cuivre de l’époque qu’elle prend en compte mais tous les
éléments qui, à cette date là, déterminaient la valeur d’actif de KCM.
Autrement dit, tout cela, c’est du passé. Rothschild, pour l’instant,
n’a pas tenu compte dans son évaluation de l’évolution des deux
dernières années, qu’il s’agisse des niveaux de la production, des
coûts de la main d’œuvre, de la rénovation du broyeur et de la mise en
chantier de Konkola Deep.
Dans son analyse du cash flow (voir p.38 du rapport), Rothschild note
que « l’acheteur considère que les deux années écoulées ont accru les
charges de KCM et que tout dépend de la compétence des opérateurs pour
gérer le gisement d’une manière plus efficace que par le passé. » De
là, une estimation globale suite à l’analyse du cash flow située entre
650 et 900 millions de dollars pour la totalité.
Je vous rappelle que le rapport Rothschild diffusé ce jour par notre
société compte 228 pages et qu’aucun de nous n’a eu le temps de les
lire attentivement et de manière exhaustive. Elles sont à notre
disposition sur le site de la société ZCI :
http://www.zci.lu/KCM%20Valuation%20Report.pdf
Notre déception (et je vous répète que le mot est faible) prouve à tout
le moins que la banque pressentie n’a laissé filtré prématurément
aucune information de nature à nous permettre de prévoir l’évaluation
consternante qui nous est tombée dessus. Nous avons seulement réussi,
et c’est une piètre consolation, à différer la suspension de cours par
Johannesburg de quelques heures, ce qui a permis aux dirigeants de ZCI
de vous mettre en garde, en publiant le chiffre avant l’arrêt des
cotations. Y avait-il mieux à faire ? Nous ne le pensons pas.
Même si demain matin, à la reprise de la cotation le cours de notre
action rejoint ses plus bas niveaux depuis août 2005, tout espoir
cependant n’est pas perdu.
Je vous rappelle que le 13 juin 2005 nous avions clôturé à 0,70 euros
et que le 1er septembre 2005 à le reprise de la cotation nous avions
ouvert à 1,25 euros.
ZCI va continuer jusqu’à l’exercice du call de mener une action
défensive en préparant les propositions qui vous seront soumises pour
l’après-Vedanta.
L’AMZCI restera plus vigilante que jamais pour sauvegarder les intérêts
des actionnaires minoritaires qui auront la bonne idée de ne pas
quitter le navire. Quelques-uns espèrent encore que Vedanta, sous la
pression du gouvernement zambien, renoncera à l’exercice de son option
au prix qui leur est hélas proposé, cela nous paraît hautement
improbable.
Notre espoir est que ZCI, avec le cash dont elle disposera soit en
mesure de lancer les nouvelles stratégies qu’elle soumettra aux
actionnaires. Les dirigeants de la société avaient escompté, dans leurs
calculs, un minimum de 400 millions de dollars. Ce chiffre ramené par
Rothschild à 213 millions est loin d’être atteint. Mais une lecture
attentive du rapport nous permettra d’envisager un complément
équivalent à notre part des bénéfices réalisés par KCM depuis 2005.
C’est sur cette possibilité que nous allons maintenant porter notre
attention, car si, en effet, nous pouvions espérer un versement
supérieur au chiffre officiel, l’avenir de ZCI pourrait être envisagé
de manière raisonnable.
Michel Clerc
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