17 mai 2008 13:11
« Une véritable politique structurelle mondiale est aujourd’hui
indispensable pour éviter les effets rétroactifs des différentes
sorties de crise. Des investissements sont nécessaires pour assurer la
sécurité alimentaire de chaque pays, réduire la dépendance énergétique,
la formation d’une mains d’oeuvre qualifiée. L’Afrique n’est pas la
moins avancée si elle sait valoriser le savoir séculaire de la relation
symbiotique de ses habitants à leur environnement. » La crise
financière, dernier symptôme en date des déstabilisations induites par
le modèle libéral de développement dérégulé, éclate au moment même où
le paradigme de la croissance infinie est remis en cause par la réalité
de la finitude des ressources. Aminata Diagne et Jérôme Gleizes
plaident pour une économie sociale et solidaire, respectueuse de
l’environnement. Citant André Gorz, ils lancent un avertissement : « La
sortie du capitalisme aura donc lieu d’une façon ou d’une autre,
civilisée ou barbare. La question porte seulement sur la forme que
cette sortie prendra et sur la cadence à laquelle elle va s’opérer. »
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