Les investisseurs institutionnels, poids
lourds du marché des changes, seraient redevenus acheteurs nets de
dollars, selon les géants de la gestion de portefeuilles américains
State Street et Bank of New York Mellon. Ce retour de la confiance des
" zinzins " devrait constituer un fort signal d'achat pour le billet
vert étant donné les sommes pharaoniques dont disposent les fonds de
pension, fonds mutuels et compagnies d'assurances, évaluées à près de
60.000 milliards de dollars. Cette nouvelle donne expliquerait
l'interruption de la baisse du dollar face à l'euro depuis son plancher
du 22 avril. Les baissiers qui subsistent dans le marché, notamment les
fonds d'arbitrage, seraient les prochains à capituler, selon un
responsable de State Street.