12 octobre 2009 17:27
Les milliards consacrés aux renflouements des banques et aux plans de
relance ont permis d’arrêter la glissade vers l’abîme de l’hiver
dernier et ramené le sourire à Wall Street, mais les problèmes de fond
restent entiers, et tout risque de dépression n’est pas écarté, avertit
l’économiste post-keynésien Thomas Palley. La consommation des ménages,
représentant 70% du PIB américain, est désormais plombée par le
remboursement de la dette et la montée du chômage, et elle ne
retrouvera pas son niveau initial. Les Etats de l’Union qui ont vu
fondre leurs recettes fiscales procèdent également à des coupes sombres
dans leurs dépenses. Lorsque deux moteurs sur trois de la croissance US
- crédit, inflation des actifs et consommation - sont grippés, le
risque est réel de voir s’installer une spirale récessive, juge-t-il.
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