3 novembre 2009 16:23
Steve Andrew a recueilli quelques déclarations marquantes, effectuées
durant la conférence Oil & Money, qui rassemble chaque année à
Londres les experts et les hauts responsables de l’industrie
pétrolière. Si le représentant de l’OPEP affirme ne pas croire à la
thèse du pic, son avis est relativement isolé. Nombre de professionnels
du secteur estiment difficile d’augmenter la production, en raison du
déclin des puits existants et de l’insuffisance des découvertes et
projets de développement. Christophe de Margerie, le PDG de Total,
prévoit que la production ne pourra pas dépasser les 100 mb/j, et Sadad
al Husseini, ancien responsable d’Aramco, calcule que les 4,5% du PIB
mondial consacrés au pétrole avec un baril à 90 dollars représentent
une limite supérieure qui ne saurait être dépassée de beaucoup sans
mettre en péril l’économie. Question : à ce niveau de cours, le pétrole
« extrême » est-il encore rentable ? C’est peut-être là que se situe
dans l’immédiat le véritable goulot d’étranglement.
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