"La perspective de l'allongement de la durée du remboursement du prêt de 110 milliards d'euros (accordé en mai) est une récompense des efforts et des performances que nous avons effectués" au cours de 2010, a indiqué mardi 30 novembre Georges Papandréou. Le Premier ministre grec s'est empressé de rappeler que les réformes et la rigueur adoptées depuis le printemps visant à assainir les finances publiques ont porté leurs fruits: le déficit public devrait être ramené à 9,4% du PIB en 2010 contre 15,4% en 2009. Une performance, certes, mais à quel prix.
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