La dette italienne coûte toujours plus cher à financer. Lundi, le Trésor a dû se résoudre à consentir un taux d'intérêt de 6,29 % pour émettre 3 milliards de dette à cinq ans. Malgré le départ de Silvio Berlusconi et son remplacement par Mario Monti, Rome n'a donc pas encore réussi à rassurer les marchés. L'incertitude politique n'étant toujours pas levée, ils craignent - les banques en tête - d'avoir à encaisser des pertes, comme avec la Grèce, au cas où l'Italie ne parviendrait pas à rembourser intégralement sa dette colossale de 1 900 milliards d'euros. Dans un tel cas de figure, le Fonds de stabilité de la zone euro, le FESF, ne serait en effet d'aucune utilité : il ne dispose pas de suffisamment de moyens pour voler à son secours.
via www.lepoint.fr
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