« Ce texte poursuit la réflexion engagée au cours d’un texte précédent consacré à la « guerre des monnaies ». Il s’agit en fait, par delà la « chronique des évènements » de la crise, en particulier dans leur dimension financière et monétaire ( crise des dettes « souveraines », avenir et « survie » de l’euro) de rappeler dans quelle problématique cette crise s’est inscrite depuis maintenant plus de trois ans. Pour nous, le fil conducteur reste celui de l’analyse marxiste à travers l’évolution du capitalisme de « concurrence ». La crise a au moins un mérite : elle « révèle » la concurrence mais elle tend aussi à l’exacerber. Elle met donc en évidence les nouvelles conditions de valorisation du capital, de recherche du profit. Elle se traduit par des processus complexes et différenciés de « destruction-création » de valeur et illustre aussi les mécanismes liés à la « surracumulation » du capital , à la surproduction de marchandises (toujours relative) qui en découle. » L’économiste Robert Rollinat, professeur à Paris X Nanterre, propose ici sa lecture de la crise.
via contreinfo.info
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