Le document est disons, « solide » avec pas moins de 112 pages beaucoup de données à la fois marketing et économiques. Les données sont parfois mondiales et d’autres uniquement issues du sol américain, mais cela ne discrédite en rien la qualité du document qui apporte des axes d’analyses pas toujours utilisés en France et des arguments clairs. Lecture fortement recommandée !
Ci-dessous 2 pages particulièrement intéressantes. La première met en relation et en visibilité directe le pourcentage de temps passé accordé par media avec le pourcentage des investissements publicitaires à nouveau par media.
La deuxième planche relevée porte sur la rentabilité du media internet et les revenus publicitaires avec une comparaison 1995 et 2011. En 1995, 6 millions d’internautes attiraient 55 millions de dollars d’investissements publicitaires soit 9 dollars de revenu publicitaire par internaute. En 2011, pas moins de 1,5 milliard d’internautes dans le monde font dépenser aux annonceur 73 milliards de dollars en publicité online avec un revenu par internaute de 49 dollars.
Cette très forte croissance du revenu est comme écrit dans la page, le mobile a tous les ingrédients pour pulvériser ces chiffres avec un développement et des usages beaucoup plus intensifs. Reste à déterminer si nous saurons encore distinguer les lignes de revenus publicitaires par media ou devices ou si demain cette méthode de lecture sera obsolète.
La présentation aborde pendant de nombreuses slides la ré-imagination de notre monde avec des comparaisons des usages passés face aux usages numériques actuels. A priori rien de bien nouveau et surprenant mais la très large variété d’exemples appuie sur le fait que le changement media que nous traversons est sans précédent avec notamment les tablettes, smartphones, flux d’informations, partage des histoires, prise de notes… la liste est longue.
L’analyse est néanmoins assez centré sur les USA et ses réussites, on note la page concernant la montée en puissance des OS mobiles américains. En effet en 2005 ils n’avaient que 5% de part de marché, en 2012 ils fanfaronnent en tête avec 64% de part de marché pour Blakberry, iOS et Android cumulés. Les cartes se redistribuent très vite!
On note également d’autres points comme le fait qu’en 2012 en Inde le trafic internet mobile dépassera celui de l’internet fixe. Des tendances mobiles seront certainement à regarder de près du côté de l’Inde! mais également le déclin du media papier avec par exemple l’encyclopédie Britanica qui cessera de produire le format papier en 2012.
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