Pas facile tous les jours, la vie de ministre des Finances. Ainsi, Steven Vanackere (CD&V) a-t-il dû se fendre cette semaine d’une réponse à une question un peu pointue formulée par le sénateur Ahmed Laaouej (PS) à propos du "shadow banking" en Belgique Mais il se trouve que celui-ci s’est montré parfaitement à la hauteur de la tâche et a fourni des explications circonstanciées sur la question. Avec notamment, et c’est une première, une estimation récente de ce "shadow banking", soit le niveau des opérations qui n’apparaissent pas dans le bilan des banques ou des entreprises financières. "La taille totale des entités relevant du shadow banking en Belgique, à la fin de l’année 2010, représentait 140 milliards d’euros" , a-t-il répondu. Mais ce chiffre en soi n’est que partiellement éclairant puisqu’il masque les volumes d’opérations de ces entreprises financières qui échappent par leur statut à la vigilance des autorités de contrôle, soit, en Belgique, à la FSMA et à la Banque nationale.
via www.lalibre.be
Commentaires