A trente-six ans, Paul (*), jeune Parisien branché, ne s’attendait pas à une telle mésaventure. Il y a trois ans, à la recherche d’un vin particulier – un Château-Gruaud-Larose, grand cru classé de saint-julien –, il trouve son bonheur sur le site spécialisé 1855, qui promet « le plus grand choix de vins sur Internet ». Cette fois-là, Paul dépense 2.500 euros pour 8 caisses de primeurs, c’est-à-dire de vins avant leur mise en bouteille. La livraison doit être honorée au printemps 2012. Deux ans plus tard, ne voyant rien venir, le jeune homme contacte à plusieurs reprises le site d’e-commerce. « Pendant six à huit mois, ils m’ont dit : ne vous inquiétez pas, on va vous livrer, votre commande est en cours », raconte le client lésé.
via www.lesechos.fr
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