Un été sous haute surveillance Éric Venet, directeur de la gestion chez Montbleu Finance, nous fait part de son analyse des marchés. Début juin, la conversion de la dernière banque centrale, la BCE, à une intervention massive pour éviter les risques de déflation, ou plutôt de stagnation avec une inflation basse, semblait canaliser les anticipations des marchés financiers. La très (trop) faible volatilité semblait attester que "protégés" par les banques centrales et des taux longs faibles, les marchés seraient soumis à une torpeur estivale. Hélas ! L'entrée officielle dans l'été est venue bousculer ce schéma trop simple. Certes, les banques centrales semblent, par leurs menaces d'intervention, encore pouvoir limiter l'ampleur des fluctuations mais le spectre des oscillations s'est élargi. En effet, paradoxalement, toutes les grandes interrogations de ces derniers mois vont refaire surface, entretenant plus encore l'incertitude.
Commentaires