Le cas grec revient sur le devant de la scène. La perspective d'une victoire aux élections législatives du parti de gauche radicale Syriza relance les spéculations sur le maintien du pays dans la zone euro. Si son leader, Alexis Tsipras, ne souhaite plus revenir à la drachme, il réclame tout de même l'annulation d'une partie de la dette grecque accompagnée d'un relâchement des mesures d'austérité exigées en contrepartie par la troïka (FMI, Banque centrale européenne, Commission). Un deal apparemment inacceptable pour la chancelière allemande Angela Merkel alors que la dette grecque est détenue à 72 % par les pays de la zone euro et le FMI depuis l'annulation de la moitié de la dette privée du pays en 2012. D'autant que le reste de la dette publique, échangeable sur les marchés, a été achetée à hauteur de 40 % par la Banque centrale européenne (BCE) !
via www.lepoint.fr
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