31 mars 2008 21:30
« La finance de marché a la propriété de faire voir, par une sorte
d’expérimentation en vraie grandeur, les résultats catastrophiques
d’une situation où tous les agents sont simultanément laissés libres de
poursuivre frénétiquement leurs intérêts de profitabilité maximum. »
L’économiste Frédéric Lordon estime que la crise actuelle, loin d’être
un accident de parcours, est révélatrice des dysfonctionnements
structurels de la finance dérégulée. Il est cosignataire d’une pétition
réclamant la révision des traités européens qui interdisent aujourd’hui
de contrôler les mouvements de capitaux.
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