Le sauvetage de Bear Stearns à mi-mars a marqué le pire moment de la crise bancaire, il n’en a pas signalé la fin. Des épreuves redoutables attendent encore les institutions financières toujours alourdies par leurs engagements résiduels sur des dettes titrisées. La poursuite de la baisse du marché de l’immobilier américain - on attend 15% de baisse supplémentaire de la valeur des maisons particulières outreAtlantique - n’a pas fini de ravager les bilans.
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