17 juin 2008 17:22
La BCE, héritière de la Buba, est victime du PTSD - le stress post traumatique - de Weimar. L’angoisse de l’hyperinflation qui avait ouvert la voie aux nazis reste aujourd’hui encore le fondement de la politique monétaire de Francfort, qui plus est renforcé par la nouvelle vulgate monétariste. Mais les déséquilibres nés des divergences entre une Fed on ne peut plus accommodante et la hausse des taux masquée de la BCE - grâce à la divine surprise des désordres de l’Euribor - n’ont pas pour seul résultat d’irriter Bernanke en compromettant le dollar. Elles se traduisent également par des tensions de plus en plus fortes dans une zone Euro où l’extrême disparité des économies transforme la monnaie unique en un nouveau et douloureux lit de Procuste. Jusqu’à la rupture ? Analyse d’Ambrose Evans-Pritchard.
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