28 juin 2008 00:47
Après la Royal Bank of Scotland, c’est au tour de la Barclays de
publier un avis de gros temps et de conseiller le repli aux abris tant
qu’il en est encore temps. En sauvant le système bancaire, la Fed a
accepté de laisser déraper le dollar. Mais le retour de boomerang a
dépassé toutes les prévisions et a provoqué la fuite vers les valeurs
refuges, dont le pétrole et les matières premières - déjà sous tension
- enclenchant un mécanisme inflationniste qui du même coup provoque la
peur et justifie rationnellement celle-ci. Aujourd’hui la Fed est prise
au piège de forces mondiales qui la dépassent. Si elle choisit la
neutralité en ne relevant pas les taux comme l’attendent des marchés
horrifiés par la crainte des anticipations de l’inflation - qui
signeraient l’arrêt de mort de la rente - l’économie américaine sera
crucifiée par l’abandon des capitaux cherchant la sécurité et par
l’inflation importée de la zone dollar. Mais si elle les relève,
l’activité déjà anémiée par l’éclatement de la bulle et la thrombose du
crédit pourrait caler, au risque de la déflation qui la guette au coin
du bois. L’impossible choix de Ben, analysé par Evans-Pritchard. Lire.... »
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