20 février 2009 14:53
Roubini estime que le risque de stag-déflation généralisé n’est
toujours pas écarté. D’une part en raison des réticences américaines à
nettoyer le système bancaire - y compris par la nationalisation qui est
souvent, rappelons-le, la solution la moins coûteuse - et à organiser
la réévaluation à la baisse de la valeur nominale des dettes
immobilières. D’autre part à cause de l’insuffisance des mesures prises
en Europe tant au niveau des Etats que de la BCE. Cette crise d’une
ampleur exceptionnelle marque pour lui le constat de décès du modèle
anglo-saxon de laisser-faire et de déréglementation, basé sur
l’illusion d’un marché efficient et la croyance en la possibilité pour
les acteurs de s’auto-réguler. Il convient donc de définir de nouvelles
règles du jeu plus strictes, conclut-il, en tirant les leçons de la
période précédente, c’est-à-dire en anticipant la capacité du secteur à
contourner les règles et transformer par capillarité les organismes de
régulations en complices bienveillants. Lire.... »
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