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Allemagne : et après l’atome ?
Après l’onde de choc provoquée par Fukushima et la décision de sortir du nucléaire d’ici 2022, le secteur de l’énergie connaît un passage à vide. Pourtant, l’Allemagne a investi massivement dans les énergies renouvelables, plus propres et inépuisables.
L’objectif affiché : faire passer la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité de 17% en 2010 à 35% en 2022 et 80% en 2050. Pour y parvenir, l’Allemagne s’appuie sur un savoir-faire de pointe et un large programme de recherche dans le domaine de l’énergie.
Mais début avril, le gouvernement a décidé de réduire les subventions en faveur de l’énergie solaire. Une décision qui contraint les 3 000 ouvriers de la « Solar Valley » de Bitterfeld à se battre pour leur survie. Le fabricant de panneaux solaires « Q-Cells », principal employeur de la ville, vient d’annoncer son dépôt de bilan, victime de la concurrence chinoise.
En parallèle de la brusque baisse des subventions, la construction des centrales solaires aussi a été ralentie. Misant depuis plusieurs années sur l’éolien, l’Allemagne produit près de 25% de la production mondiale d’électricité issue de cette énergie. Mais l’inconstance de la météo nécessite l’appui des grandes centrales qui stockent l’électricité…
Alors, à l’ère des énergies renouvelables, quel avenir pour les quatre grands fournisseurs allemands d’énergie traditionnelle : RWE, E.ON, EnBW et Vattenfall déjà en difficulté ?
Pour atteindre l’objectif des 80 % d’énergies renouvelables d’ici 2050, les initiatives locales se multiplient. Mais les géants allemands de l’électricité ne comptent pas abandonner leur part du gâteau. D’ailleurs, malgré la catastrophe de Fukushima, se passer des grands groupes de l’énergie est encore impensable pour beaucoup d’Allemands.
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