L’indice de la peur est au plus bas, les marchés peuvent s’inquiéter - Challenges
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Séance boursière agitée lundi 25 mars, en raison de nouveaux couacs dans la gestion par Bruxelles de la crise chypriote. L’indice VIX, qui s’était déjà échauffé la semaine précédente, terminait en hausse de 1,2%. Le VIX ? Calculé à Chicago à partir des positions sur le marché des options, c’est le principal indicateur mondial de volatilité boursière, l’indice de la peur, suivi de près par les traders. Un accès de fièvre ? Le VIX monte. La tension retombe ? Il baisse. "Les marchés étaient euphoriques jusqu’à la crise de Chypre, avec notamment des indices américains au plus haut, explique Andrea Tueni, analyste à Saxo Bank. Celle-ci leur aura donné l’occasion de reprendre leur souffle." Avec un œil sur le redoutable VIX. Tergiversations sur Chypre, incertitudes italiennes, récession espagnole, finances américaines exsangues: "Le VIX reste très bas, un retournement est possible."Leçon n° 1: CorrélationEn cas de coup dur, la corrélation entre les deux indices – le S&P 500 de Wall Street et le VIX de Chicago – est spectaculaire. L’un s’effondre et l’autre bondit. Ce fut par exemple le cas en 1990 avec l’invasion du Koweït par l’Irak, ou en 2008 avec la faillite de Lehman Brothers, où le VIX a atteint un niveau record.
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