headgold AVERTISSEMENT 25/06/2007 avertissement Les informations et mes analyses non professionnelles ne constituent qu'une aide possible a la décision. Ces informations ne sont en aucun cas une incitation a vendre ou a acheter l'une des valeurs citées ici. La responsabilité de toutes interventions sur les marchés relève de la seule décision des lecteurs qui en assumeront tous les risques. Il est vivement recommandé, pour les personnes non initiés aux marchés, d'examiner l'avis de professionnels avant d'investir directement par ses propres moyens ( courtier en ligne. etc etc) Cordialement Headgold
Bourse : les stratèges excluent le scénario du pire
L'aggravation de la crise du crédit n'en finit
plus d'inquiéter. Wall Street a pour la deuxième séance consécutive
creusé les pertes des investisseurs et précipité la planète boursière
dans la baisse. Pour les experts de la Bourse de Paris, il faut y voir
une correction ordinaire. Qui plus est salutaire.
es craintes d'une contagion de la crise du marché des crédits immobiliers à risque ("subprime mortgage")
américain à l'ensemble du secteur financier ont fait trembler les
places boursières cette semaine. Entre le 23 et le 27 juillet,
celles-ci ont été chahutées, à l'image de la Bourse de New York, où le
Dow Jones et le Nasdaq ont cédé respectivement 4,23 % et 4,66 %. En
Europe, l'Eurostoxx 50 a reculé de 4,87 %, résumant un recul général
des places du Vieux Continent : - 5,26 % pour le CAC 40 à Paris, - 5,62
% pour le FTSE de Londres et - 5,37 % pour le DAX allemand.
Ce repli cache un parcours heurté témoignant de
la nervosité des investisseurs. Après un début de semaine relativement
serein, alimenté par les résultats semestriels des entreprises, les
marchés ont décroché sous l'effet d'indicateurs illustrant l'effet
boule de neige de la crise des subprime. La première alerte a
été donnée mardi par l'annonce des résultats décevants de Countrywide
Financial, acteur majeur des crédits hypothécaires.
Pour
certains, ces mauvaises performances démontrent que les déboires des
Américains endettés ne concernent plus seulement les créditeurs à
"risque" mais aussi les ménages plus aisés.
Mercredi, les
difficultés du fonds Cerberus à trouver les financements nécessaires
pour le rachat du constructeur automobile Chrysler ont aussi nourri les
inquiétudes. Les banques, échaudées par les difficultés du marché des
crédits immobiliers, sont désormais bien plus prudentes et exigeantes
dans l'octroi des prêts, largement utilisés pour les opérations menées
par les fonds.
JEUDI NOIR
Les coûts
d'accès au crédit s'étant renchéris, le groupe agroalimentaire
britannique Cadbury Schweppes a annoncé qu'il repoussait la date limite
de dépôt des candidatures au rachat de sa division spécialisée dans les
boissons aux Etats-Unis (7 Up, Dr Pepper...), en raison de "l'extrême volatilité" des marchés de dette.
Jeudi,
les investisseurs ont cédé à la panique après les chiffres décevants
des ventes de logements aux Etats-Unis faisant dévisser de plus de 2 %
les principales Bourses mondiales.
Pour la plupart des analystes, leurs craintes sont légitimes mais sans doute disproportionnées. "Le risque de contagion (de la crise des subprime
à l'ensemble du marché des crédits) n'est pas nul mais faible",
estime-t-on chez Natixis. "Nous sommes face à un risque psychologique.
En théorie, la dégradation du marché du crédit ne justifie pas un krach
même si une grosse correction est possible", ajoute Christian Parisot,
économiste chez Aurel Leven. Vendredi, le chiffre de la croissance
américaine (3,4 % au deuxième trimestre en rythme annuel) n'a pas
suffit à rassurer. Le Dow Jones a abandonné à nouveau 1,54 %.
Les
tensions se sont aussi accentuées sur le marché obligataire. Les taux à
long terme ont baissé, reflétant le comportement des investisseurs qui
délaissent les actifs risqués au profit des emprunts d'Etat. Evoluant à
l'inverse des prix, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix
ans est passé de 4,95 % à 4,78 % en une semaine et celui de l'Etat
français de 4,50 % à 4,41 %. Au plus haut de l'année le 6 juillet, ce
dernier était à 4,74 %.
Le dollar s'est aussi repris de manière
étonnante en fin de semaine. Souffrant depuis quelques semaines des
difficultés du marché du crédit hypothécaire, il a repris son rôle de
monnaie refuge. Il avait battu des records de faiblesse en début de
semaine, emmenant l'euro à son plus haut niveau historique (à 1,3852
dollar mardi). Vendredi, la devise européenne ne cotait plus que 1,3632
dollar.
Face au yen aussi, le dollar a joué avec les nerfs des
cambistes. De 121,27 yens, le 20 juillet, il a chuté à 118,68 yens
jeudi, avant de revenir vendredi au-dessus de 119 yens. Certains
économistes signalent que le taux de change du dollar en yens sera,
dans les prochaines semaines, étroitement dépendant du moral des
investisseurs japonais. Ceux-ci ont beaucoup acheté d'actifs financiers
sur le marché des prêts immobiliers américains. Ils pourraient s'en
retirer en masse et rapatrier leurs capitaux, ce qui ferait alors
chuter le billet vert face au yen.
EW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a connu une nouvelle séance de forte baisse vendredi,
dans la crainte d'une crise de crédit aux Etats-Unis.
L'indice Dow Jones des 30 industrielles, en baisse de 2,26% jeudi, a encore chuté de 1,54% à 13.265,47,
terminant à son plus bas de la séance.
Le Standard & Poor's 500, plus large, a lâché 1,60%, à 1.458,95.
Le Nasdaq Composite a reculé de 1,43% à 2.562,24.
Sur la semaine, le Dow a perdu 4,2%, le S&P-500 4,9% et le Nasdaq 4,7%. En pourcentage, il s'agit de la
plus mauvaise performance hebdomadaire pour le Dow et le Nasdaq depuis cinq mois, et pour le S&P la baisse
est sans précédent depuis septembre 2002.
M6 et PagesJaunes lancent leur site de petites annonces
PagesJaunes Groupe et M6 viennent de nouer un partenariat stratégique
sur Internet, visant à développer ensemble le site annoncesjaunes.fr.
Le groupe M6 prendra une participation de 34 % dans le capital de
PagesJaunes Petites Annonces, aujourd'hui filiale à 100 % de
PagesJaunes Groupe, via une augmentation de capital de 16 millions
d'euros.
Ils espèrent faire de cet espace Web, le leader multi-segments de la
petite annonce sur le Web, présent à la fois sur la thématique
immobilière, automobile et à terme sur d'autres segments notamment dans
le domaine de l'emploi.
Les utilisateurs d'annoncesjaunes.fr
auront également accès à des contenus éditoriaux enrichis, avec par
exemple les essais de turbo.fr. De leur côté, les utilisateurs des
sites M6 comme m6.fr, ou turbo.fr auront un accès direct aux petites
annonces d'annoncesjaunes.fr.
Le groupe PagesJaunes a cloturé son
premier semestre 2007 avec un chiffre d'affaires consolidé de 526,8
millions d'euros, contre 496,6 millions d'euros au premier semestre
2006 (+ 6,1 %). Les PagesJaunes en France ont généré un CA de 493,1
millions d'euros au premier semestre 2007, en hausse de 6,3 % par
rapport à la même période en 2006 (463,7 millions d'euros).
Pour 2007, le groupe prévoit une hausse de 5 à 7 % de son chiffre d'affaires consolidé à périmètre identique.
Avenir telecom termine sur un doji dans un creux sur la ligne support basse d'un biseau descendant. Le cours est survendu. Ce doji suffira-il a offrir une remontée du cours, au moins dans un premier temps sur l'oblique sup du biseau hebdo sur les 2.30 ? Oui probablement si le marché se redresse. Sur le plan purement technique de la valeur en unité de temps 1 heure et en 5 mn une reprise est en cours, cela est encore trop fragile pour en déduire avec certitude qu'elle aura bien lieu lundi.
j'aimerai attirer votre attention sur le danger de la cassure des 1.95 une puissante alerte baissière aurait probablement lieu avec comme objectif les 1.50! Ceci n'est qu'une projection en rapport avec un krack. Dans une configuration extrême des marchés (krack). Même survendu plus aucune règle technique n'est un rempart dans un mouvement de panique des marchés rien n'est impossible en bourse. Nous n'en sommes pas encore là mais un chat vivant vaut mieux qu'un lion mort. Si krack il y a, il proviendra très probablement de l'immobilier en attendant, il vaut mieux ne pas trop s'exposer et observer un peu ou alors ne prendre que des positions légère bien choisis voir ne rien faire pendant quelques temps sauf a repérer quelques futures oportunités pour du CT.
voir rubrique commentaire sur avt pour réponse JV a ta demande. cordialement Headgold
WASHINGTON (Reuters) - La croissance du produit intérieur brut
américain a regagné en vigueur au deuxième trimestre, notamment grâce
à l'accélération des investissements consentis par les entreprises et
à davantage de dépenses publiques, selon une première estimation
publiée par le département du Commerce
Le PIB des Etats-Unis a progressé de 3,4% sur la période avril-juin,
après avoir crû de 0,6% (révisé de +0,7%) sur les trois premiers mois
de l'année.
Les économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur une croissance du PIB de +3,2% au deuxième trimestre
L'indice d'inflation PCE dit central (hors alimentation et énergie)
ressort en hausse de 1,4%, une progression située dans la zone de
confort de la Fed, présumé être de 1% à 2%, et rythme le plus modéré
depuis quatre ans.
Le consensus donnait un indice PCE "core" en hausse de 2%.
Avenir telecoma atteint les objectifs annoncés et attendu voir 'catégorie 'et ce dernier graph.
le cours est allé pile sur mon ellipse en bleu ! pour la suite un marteau est espéré voir attendu sur les niveaux actuels.les 2.20 seront parfait pour une cloture.
Un marteau de fin de baisse vert serait idéal ou en daily et pour clôturer en hebdo sur le gros support LT .
Les Bourses d'Asie ont ouvert vendredi sur de lourdes pertes,
plombées par la chute de Wall Street où les craintes de contagion de la
crise de l'immobilier à toute l'économie américaine ont fait fléchir
l'indice Dow Jones.
Tokyo, deuxième place
financière mondiale, s'affichait en fort recul de 2,32% à la mi-séance.
A la pause déjeuner de 02H00 GMT, l'indice Nikkei 225, moyenne pondérée
des 225 valeurs vedettes, reculait de 410,86 points (-2,32%) à
17.291,23 points, son plus bas niveau en cours de séance depuis le 2
mai.
L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau cédait pour sa part 36,02 points (-2,07%) à 1.701,16 points.
"Le
marché de Tokyo a chuté par réflexe après le gros recul de Wall Street,
même si personne ne sait encore très clairement quel impact les
problèmes de prêts immobiliers aux Etats-Unis peuvent avoir sur
l'économie japonaise", a expliqué Masahiko Sato, gérant chez Nomura
Securities.
Selon lui, les investisseurs sont
également préoccupés par la récente appréciation du yen par rappor au
dollar qui pénalise les exportateurs nippons.
Hong Kong ouvrait également sur un fort recul de 2,43%. L'indice Hang Seng perdait 564,58 points, à 22.647,11 points.
Shanghaï,
qui avait établi la veille un nouveau record de clôture, cédait 0,72%
dans les échanges matinaux. La Bourse de Taipei abandonnait 2,62%
tandis que celle de Bangkok glissait de 1,74%.
"Aucun
secteur n'a été épargné par les ventes en raison du climat négatif lié
aux prises de bénéfices massives sur le marché américain", a indiqué
Chai Chirasevenupraphand, de chez Capital Nomura Securities.
La Bourse de Sydney a glissé de 2% à la mi-séance après avoir ouvert à son plus bas niveau depuis avril.
Wall
Street a connu jeudi l'une des ses plus fortes baisses de l'année
(-2,26%), une semaine après avoir atteint un sommet historique, en
raison de craintes de contagion de la crise de l'immobilier aux
Etats-Unis à toute l'économie et sur une contraction du crédit sur les
marchés financiers.
Cette déprime de la première
place financière mondiale s'est accompagnée d'un mouvement généralisé
de recul des marchés européens, eux aussi inquiets de l'ampleur de la
crise du marché de l'immobilier américain dont les conséquences sur la
solidité des investisseurs sont encore difficiles à évaluer.
À la Bourse de Paris, le CAC 40 a dévissé de
2,78 %. À Wall Street, le Dow Jones comme le S&P 500 et le Nasdaq
s'enfoncent aussi lourdement dans la baisse.
La
crise des prêts immobiliers à risque aux États-Unis s'est transformée
en une crise du crédit qui finit par déstabiliser les grandes places
financières. L'aversion au risque fait son grand retour chez les
investisseurs. Moyennant quoi ,depuis la mi-juillet, la correction sur
les actions françaises dépasse les 7%.
Très mauvaise journée pour la Bourse de Paris
qui passe sous la barre des 5.700 points. Le CAC 40 cède ce soir 2,78%
à 5.675 points. La séance a été marquée par une série de résultats et
de chiffres d'affaires d'entreprise qui n'ont pas suffi à compenser les
informations macroéconomiques mitigées venues d'Amérique ou
d'Allemagne. Aucune valeur n'est donc dans le vert ce soir.
La plus forte baisse de ce CAC entièrement dans le rouge est aujourd'hui Michelin, - 6,07% à 94,56 euros. Son concurrent américain Goodyear a publié des résultats semestriels décevants.
Les autres valeurs automobiles suivent la tendance. Renault
cède 4,82% à 102,88 euros. Le groupe a pourtant publié ce jeudi matin
des résultats semestriels supérieurs aux attentes du marché. Même chose
pour Peugeot qui perd 4,27% à 59,06 euros.
Pernod-Ricard
est également mal orienté, - 4,9% à 153,03 euros. Le titre pâtit de
prises de bénéfices après l'annonce d'une hausse de ses ventes
annuelles ce matin, en progression de 6,2% à 6,4 milliards d'euros.
Même
les valeurs pétrolières ne résistent pas à la déprime sur le marché
parisien, malgré la hausse des cours du pétrole: -5,04% à 193 euros
pour Vallourec, et - 0,91% à 57,48 euros pour Total.
Le secteur
de la banque-assurance est toujours affecté par la crise des emprunts
immobiliers à risque aux Etats-Unis. Parmi les plus fortes baisses,
Axa, - 4,61% à 28,55 euros, Dexia - 3,70% à 21,86 euros. Et la Société
Générale, - 3,13% à 127,17 euros.
EADS cède 3,25% à 22,32 euros. Le groupe prévoit un second semestre plus difficile que le premier.
Vivendi
perd 2,57% à 31,44 euros. Le groupe a pourtant annoncé une hausse de
7,4% de son chiffre d'affaires semestriel à 5,2 milliards d'euros.
Du côté du SRD, Thomson
plonge: - 13,13% à 12,23 euros. Le titre a été sanctionné par le marché
après la publication d'un résultat d'exploitation "coeur de métier" en
recul de 25,5% à 99 millions d'euros.
Bull lui est le seul à
progresser. Le titre s'envole même de 7,98% à 88,95 euros. L'américain
Hewlett-packard serait intéressé pour racheter l'informaticien français.
Pour
finir, comme d'habitude, un détour par les devises et les marchés
pétroliers. Les cours du pétrole repartent à la hausse. Le baril de
Brent à Londres s'échange ce soir à 76,80 euros. A New-York, le baril
de WTI vaut 76,82 dollars. L'euro reste stable face au dollar, à 1,3729
dollar.
Prochain flash vendredi matin à 9h30 pour l'ouverture de la Bourse de Paris.
AVENIR TELECOM a parfaitement atteint mes objectifs définis en hebdo ( voir catégorie Avenir). Le cours est arrivé sur son point bas LT le graph dans cette unité de temps montre l'importance de cette zone en hebdomadaire. En daily il reste un petit potentiel baissier, mais cette zone devrait bien être défendu au moins pendant quelques temps. l'épuisement baissier a bien lieu comme annoncé seul bémol a CT c'est la continuation baissière du cac attendu sur les 5742 (voir graph dans les précèdents post). On attend un signal de qualité pour envisager un rebond autre que technique. la nouvelle cassure a la hausse de l'oblique rouge en hebdo sera un premier signe encourageant toutefois l'extraction de la zone ( voir le graph zoom) sera difficile ( droite horizontale sur les 2.37 en bleu) et l'ancien triangle de consolidation ( triangle dont l'oblique inférieur sera un obstacle) le passage des 2.50 euros changera la situation sur le titre a suivre donc.
HI MEDIA Cloture au dessus des 7.70 comme d'autres valeurs de cette liste se trouve dans un triangle descendant hebdo, une clôture au dessus des 7.70 serait de bonne augure pour envisager une belle SDC. Premier objectif la résistance horizontale des 8 euros ce qui enverrait le titre sur les 10 euros ensuite règle du balancier ( 6-8) et (8-10). une extension haussière avec les 10.50 est ensuite envisageable.
RIBERTprochain contact avec l'oblique jaune attendue dans ce biseau descendant suite a la commande d'une nouvelle machine
en hebdomadaire on surveillera tout contact avec l'oblique supérieur du biseau descendant une cassure permettera le comblement du gap de février entre 2.08 et 2.17 euros.
ojbectifs: 1.70 euros, 1.90 ( petit gap ) et 2.17( gros gap baissier)
BULLdans un petit triangle de consolidation ( triangle descendant) on surveille donc la sortie haussière de cette figure les moyennes mobiles 50 et 20 jours regroupées nous avons donc une SDC qui devrait porter ses fruits la longue oblique baissière hebdo ayant été cassé
Objectifs 7 euros puis selon la règle du balancier
on pourra viser les 10 euros environ en hebdomadaire
Affaibli par l'immobilier, le dollar baisse encore
LE MONDE | 24.07.07 | 14h22 • Mis à jour le 24.07.07 | 20h29
'euro a une nouvelle fois établi un record historique depuis son lancement en 1999, cotant 1,3845 dollar lundi 23 juillet. Le billet vert ne cesse de baisser face à l'ensemble des grandes devises sur le marché des changes. Le sterling s'est inscrit au plus haut depuis mai 1981 à 2,0603 dollars, le dollar néo-zélandais à son meilleur taux depuis 1985 à 0,8034 dollar et le yen à son plus haut niveau depuis mai, à 120,42 yens pour un dollar.
Plusieurs facteurs pèsent actuellement sur la devise américaine, à commencer par les perspectives sur les taux d'intérêt de part et d'autre de l'Atlantique. Les cambistes préfèrent acheter de l'euro dans l'idée de profiter du mouvement de remontée des taux d'intérêt de la Banque centrale européenne (BCE). Ils délaissent le dollar sachant que la Réserve fédérale américaine (Fed) n'a pas modifié ses taux depuis trois ans et qu'elle pourrait même les abaisser.
Mais plus encore que le niveau des taux d'intérêt, ce sont surtout les tensions sur le marché des prêts hypothécaires aux Etats-Unis qui pèsent sur la devise américaine. De nombreux ménages américains, qui s'étaient endettés pour acheter un logement, commencent à avoir des difficultés à faire face à leurs échéances avec la baisse du marché de l'immobilier.
Du fait de la sophistication des mécanismes financiers, ces prêts, originellement inscrits dans le bilan des banques, avaient été restructurés sous forme d'actifs financiers à forte rémunération et revendus à des investisseurs. Beaucoup de fonds de gestion spéculatifs en ont acheté et supportent aujourd'hui le risque final. Or, les agences américaines de notation ont mis en garde ces investisseurs, il y a une semaine, en les prévenant des difficultés qu'ils pourraient rencontrer pour récupérer leur mise sur ces actifs, contribuant par leur analyse à faire chuter les cours.
Dernièrement, le groupe américain Bear Stearns a annoncé que deux de ses fonds d'investissement, qui avaient largement acheté des actifs de cette nature, ne valaient plus rien. Et de nombreuses banques américaines ont augmenté le montant de leurs provisions pour faire face aux risques. JPMorgan Chase, par exemple, a indiqué, le 18 juillet, avoir multiplié par trois le montant des provisions pour pertes sur créances dans le secteur du logement. Par effet de contagion, l'accès au marché du crédit (obligations structurées, emprunts d'entreprise, emprunts destinés à refinancer les rachats d'entreprise...) est devenu de plus en plus coûteux en raison de la montée des risques et de la prudence des investisseurs.
Ces derniers craignent désormais d'apprendre de nouvelles pertes - qui pour le moment sont estimées entre 50 et 100 milliards de dollars -, ce qui mine le billet vert de manière généralisée. "L'indice pondéré par les échanges commerciaux du dollar face à six devises a atteint son plus bas depuis 1992, ce qui pourrait commencer à inquiéter le Trésor américain et la Banque centrale", fait remarquer Ashraf Laidi, stratège sur les devises chez CMC Markets. Interrogé lors de son audition semestrielle au Congrès, le 18 juillet, le président de la Fed, Ben Bernanke, a déclaré qu'il ne faisait pas de commentaires sur le taux de change dont la responsabilité revenait au Trésor. Il a néanmoins précisé qu'il ne s'attendait pas à une crise du dollar similaire à celle intervenue en 1979 et 1980.
Bon nombre d'économistes prévoient aujourd'hui une poursuite de l'affaiblissement progressif du billet vert jusqu'à 1,40 pour un euro, voire plus. Selon M. Laidi, "le rythme de progression de l'euro ouvre la voie à un euro à 1,42 dollar d'ici à la fin du mois de septembre". Les experts de BNP Paribas viennent aussi de relever leur prévision pour l'euro de 1,40 dollar à 1,42. Les spéculateurs sur le marché du change parient sur cette tendance. Les analystes de la Société générale ont noté que les fonds spéculatifs (hedge funds) avaient dernièrement massivement investi pour profiter d'un accès de faiblesse de la devise américaine.
Nul doute que la progression récente des devises attisera le différend franco-européen au sujet de l'euro fort. La France est jusqu'à présent isolée face à ses partenaires européens et à la BCE en jugeant la monnaie européenne surévaluée et néfaste à l'économie. Le secrétaire d'Etat français au commerce extérieur, Hervé Novelli, a rappelé, lundi, à Bruxelles, que l'"appréciation (de l'euro était) trop importante par rapport aux monnaies chinoise et américaine", précisant que la France n'était pas "indifférente aux difficultés éventuelles qu'un euro trop fort ferait peser sur les exportations".
marchés financiers du monde un lien direct vers de nombreuses places financières de la planète.Remerciements a E.Csakvary Quebec
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