26 avril 2008 12:38
« La crise des subprimes est, ou aura été d’une gravité qui devrait
dissuader de feindre l’action une fois de plus, et convaincre d’agir
vraiment. C’est-à-dire radicalement. » Frédéric Lordon propose un plan
d’action pour défaire la capacité de nuisance acquise par une finance
qui s’est autonomisée dans la sphère sociale, prenant ainsi en otage
l’activité humaine dans son ensemble au profit d’un secteur ou le court
termisme, l’irresponsabilité devant les effets de son activité sont la
norme. Cette crise ne doit pas, ne peut pas rester sans suite. Les
pouvoirs publics devront procéder à une redéfinition des règles et des
produits mis en oeuvre par la finance. En la matière, l’Europe peut
agir unilatéralement si nécessaire, car elle a atteint une masse
critique qui le lui permet.
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