headgold AVERTISSEMENT 25/06/2007 avertissement Les informations et mes analyses non professionnelles ne constituent qu'une aide possible a la décision. Ces informations ne sont en aucun cas une incitation a vendre ou a acheter l'une des valeurs citées ici. La responsabilité de toutes interventions sur les marchés relève de la seule décision des lecteurs qui en assumeront tous les risques. Il est vivement recommandé, pour les personnes non initiés aux marchés, d'examiner l'avis de professionnels avant d'investir directement par ses propres moyens ( courtier en ligne. etc etc) Cordialement Headgold
L’économiste Eric Dor, Directeur de la Recherche à l’IESEG de Lille, fait le le point sur la situation du système bancaire européen, pour lequel il estime que les pertes pourraient s’élever à 1600 milliards de dollars, dont 900 milliards pour la seule zone euro. « Loin d’être moins critique que celle de leurs concurrentes américaines, les banques européennes sont dans une situation assez périlleuse en raison de facteurs structurels qui leur sont particulièrement défavorables, » juge-t-il, en souligant leur « plus forte exposition aux pays émergents » que leurs concurrentes américaines et japonaises, leur retard dans la constatation des pertes, ainsi qu’une « exposition très forte aux actifs toxiques américains. »
Comment sortir de la « trappe à liquidité », faire circuler l’argent dans l’économie pour relancer l’activité, en restaurant ce que les économistes appellent la vélocité monétaire ? Le Zimbabwe a mis en oeuvre une mesure radicalement iconoclaste qui pourrait somme toute fournir la solution désespérément recherchée par Bernanke et Geithner.
Les pays devant rattraper un retard économique sont structurellement exportateurs. Ce fut le cas de l’Allemagne et du Japon, dont les économies dévastées par la seconde guerre mondiale se sont tournées vers l’export, et c’est aujourd’hui le cas de la Chine. Ce modèle est générateur de déséquilibres, souvent soldés dans la douleur. Le pays exportateur accumule des devises - en général des dollars - et subit d’importantes tensions inflationnistes, sauf à geler ou à réinvestir à l’étranger ce surplus monétaire. Dans les années 1980, le Japon rachetait les bijoux de famille des USA. Souvenez vous. C’est l’époque où l’Amérique frissonnait devant la série Shogun, et s’inquiétait de voir l’ancien vaincu prendre le contrôle de son économie. En 1985, les USA exigent et obtiennent du G5 de laisser filer le dollar, afin d’alléger leur dette et mettre fin aux déséquilibres de leur balance commerciale. Les Japonais voient alors fondre la valeur de leurs investissements. Il s’ensuit un rapatriement massif des avoirs japonais, cherchant dès lors à trouver emploi sur l’île. Avec pour résultat une gigantesque bulle spéculative boursière et immobilière qui éclatera au début des années 1990 et plongera le Japon dans une déflation qui durera dix ans. Les chinois sont aujourd’hui dans une situation semblable à celle du Japon, « collés » avec une montagne de dollars dont ils sentent bien que la valeur est rien moins qu’assurée. Mais la ressemblance s’arrête là. A la différence de Tokyo, vassalisé depuis l’après guerre, Pékin se vit comme un égal, et se projette comme le nouveau leader potentiel du monde émergent, s’offrant à le protéger des troubles nés en occident. L’activisme des dirigeants chinois sur les questions relevant du système financier international en fournit la preuve. Le pari chinois ne sera peut-être pas gagné. Mais la répartition des sièges et des pouvoirs dans les institutions internationales - Conseil de Sécurité, FMI - ne restera pas inchangée, soyons en sûrs. L’ordre du monde instauré par les vainqueurs de la seconde guerre mondiale connaîtra donc une fin fort peu glorieuse : mort pour cause de subprimes.
marchés financiers du monde un lien direct vers de nombreuses places financières de la planète.Remerciements a E.Csakvary Quebec
auteur des liens " les bourses du monde "